Il y a un an, j’avais demandé à Anaïs Oury (Make-Up Artist de talent mais aussi amusante et drôle et très impliquée) de m’accompagner sur un joli projet avec Alexandrine.
Cette année, j’avais envie de faire des images dans ce style que j’appelle « Edito ». Ce mot est un peu impropre dans la nomenclature de ce qu’est la photo éditoriale par opposition à la photo commerciale ou la photo de mode. Je ne rentrerai pas dans les détails de sémantiques.
Quoiqu’il en soit, Anaïs était partante. Et elle avait envie de tester le produit de Spikelihood de Face Lace. On se rapprochait un peu plus de la photo de mode, et ça m’allait très bien aussi.
On s’est mis à la recherche du modèle parfait pour ça et c’est Morgane Macel, avec ses yeux clairs, qui s’est imposée.
Contactée, elle a accepté rapidement, aussi emballée par le projet que nous l’étions.
Ce fut une journée assez folle.
Surtout pour Morgane qui était au Luxembourg la veille pour la Fashion Week et qui a eu toutes les peines du monde pour arriver jusqu’à Montigny, entre retard et absence de train. Malgré la fatigue elle a assuré toute la séance avec une énergie folle.
La précision du maquillage réalisé par Anaïs était telle que tous les sets d’éclairage permettait d’avoir des images qui m’ont donné le sourire à chaque fois que je regardais l’écran de mon appareil photo.
A la fin de la session, une fois n’est pas coûtume, j’avais plus de 300 images. On s’est donc mis à faire un gros tri, tous les 3, à distance. Pour avoir 10 photos publiables sur nos réseaux.
On est très fiers, tous les 3, de ces images et on espère recommencer ça très vite.
Pour cette session, on se connaissait mal. Mais on s’est tous très vite compris. Désormais, on se sait. Désormais, on saura où ira chacun, quelle direction prendre, quels mots dire. En somme, on a appris à communiquer aux autres ce qu’on aime et ce qu’on voudrait, ce qui n’est pas le plus simple dans une équipe, toi-même tu sais.
On a plein de pistes à explorer. On se retrouvera pour faire d’autres images. C’est sûr.